samedi 10 octobre 2009

QUELLE ADRESSE DITES-VOUS?

Je ne suis pas nécessairement fan des thrillers , de Stephen King, ni même de Senecal, mais là... J'ai adoré «5150 rue des Ormes», ce premier roman de Senecal mis en scène par Éric Tessier.
Je n'ai pas eu peur, j'ai frémis. Pas à cause de l'horreur du sujet, des descriptions, du portrait d'une famille en apparence banale habitée, en fait, par le mal.
Non, j'ai frémis devant la qualité du jeu. Le duel Normand D'amour/Marc-André Grondin d'abord. Sonia Vachon qui enfin change d'univers, tellement qu'on ne peut faire autrement que de penser à Kathy Bates.
D'Amour? Qu'est-ce qui lui est arrivé? Il suffit qu'il mette le pied sur une scène (comme récemment dans la pièce de Tremblay) ou qu'il apparaisse à l'écran pour qu'on ne voie pratiquement que lui. Pour qu'il prenne toute la place. Pour que le personnage gomme le comédien.
Quelle adresse déjà? Ah! Oui! 5150 rue des Ormes...c'est là qu'habite Jacques Beaulieu, le dernier des Justes. Et derrière sa moustache se cache, vous verrez, le grand acteur.