mardi 6 octobre 2009

Que de choses...

Ça s'est bousculé aux portillons pendant tout le mois de septembre. Ça m'a rappelé qu'écrire, ne serait-ce que quelques lignes ici et là, ça prend du temps, mais aussi de la volonté et peut-être même un peu de courage. N'aurais-je rien de tout ça?

Il y a d'abord eu la fin de C'est bien meilleur le Matin, version estivale, et le retour de Je l'ai vu à la radio; les retrouvailles avec mes merveilleux camarades, haaa! Un bonheur! Et il y a eu l'accouchement de Six dans la Cité. Comme tous les accouchements, c'est un peu douloureux d'abord, mais un bonheur quand on voit enfin la tête du bébé. Et quel plaisir de se retrouver pour échanger. Ça serait encore plus agréable autour d'un bon repas. Question contenu, c'est à vous de juger...

Quoi encore? Ah! Oui! le clown! Il est maintenant à bord de la station spatiale. Un trip écoeurant, j'en conviens. Mais je doute. Je doute de l'universalité de sa démarche. Pas de sa sincérité: juste de l'universalité. Je doute moins de sa mégalomanie. On n'érige pas un empire comme le sien dans l'humilité.
Je doute aussi de l'impact sur l'eau. Mais je doute moins du spectacle planétaire. Il est fort là-dedans, le clown.
Je me demande aussi ce que Gabriel, Bono, Garou et tous les autres viennent foutre dans cette galère. C'est beau l'amitié, non? Ce dont je ne doute absolument pas, par contre: le coup de pub. Le clown est, sans contredit, le roi du marketing et de la pub. Dans ce domaine, le clown n'est pas trsite.
Cela dit, ça serait quand même bien si l'aventure de ce Tintin au nez rouge donnait quelque chose. Un petit résultat. Si les enfants du Sahel avait moins soif, et du coup moins faim.

Quoi aussi? La mort de Nelly Arcand. Je ne la connaissais pas. J'avais lu quelques un de ses bouquins, c'est tout: Putain, Folle... Je ne tripais pas outre mesure. Et là, le suicide!

J'ai un problème avec le suicide. Pas avec la souffrance, mais avec la mort qu'on se donne. Je ne crois qu'il faille tenter d'expliquer ou comprendre cet acte irréparable. Je crois parfois qu'il faut rétablir l'interdit moral face au suicide. Oui, moral, je dis bien moral. La souffrance, elle, existe. Mais dans la mort qu'on se donne, il n'y a plus rien. Rien. Rien. Pas de souffrance, pas de joie, pas de peine, pas de création, pas de génie. Il ne reste rien. Rien. Plus de vie surtout.

Et Falardeau? Foglia a tout dit. Il a dit, en tout cas, l'essentiel. Falardeau était un homme honnête. Lisez le chroniqueur sur ce sujet.
Falardeau est mort. Je l'aimais. J'ai pleuré. Je le pleure encore.

Voilà, vite fait pour le mois de septembre. On est début octobre.

À moto, bien couvert, l'automne est plus beau.

Ah! oui! Dans la mort, il n'y a pas non plus l'automne...