tag:blogger.com,1999:blog-57468648309128329082024-02-19T00:31:25.876-08:00nuovoles idées exprimées sur ce site sont des opinions personnelles et ne représentent pas celles de CBC/Radio-Canadanuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.comBlogger66125tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-395868561449145902010-04-07T20:44:00.000-07:002010-04-07T20:46:40.746-07:00Chuttt!Quand on n'a rien à dire ne faut-il pas fermer sa gueule?<div> Un jour j'aurai à dire...</div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-83580192608556265042009-10-30T12:41:00.000-07:002009-11-01T06:58:36.317-08:00Délire...C'est fou ce délire autour de la vaccination. Je vous l'ai déjà dit, je me ferai vacciner. Sûr.<div><br /></div><div> Le délire c'est pas ça. Le délire, c'est la tension qui grimpe, les bousculades à Saint-Eustache (déjà des bousculades), les vaccins qu'on n'arrivera pas à produire en nombre suffisant la semaine prochaine.</div><div> Le délire, c'est les médias qui courent comme des poules pas de tête. </div><div>Le délire, c'est de ne pas parvenir à avoir l'heure juste. </div><div>Le délire, c'est de ne pas arriver à rassurer la population. Or, c'est normal. Parce que le délire, c'est aussi que, dans nos sociétés privilégiées, on n'a pas l'habitude de sentir la menace planer.</div><div> Le délire, c'est la question: qui mène la barque? Les gouvernements?</div><div><br /></div><div> C'est vrai que côté «système de santé», ils s'y connaissent vachement:) On est tranquille, alors!</div><div><br /></div><div><br /></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-2375566885405016722009-10-26T17:58:00.000-07:002009-10-26T18:25:40.967-07:00La question...Tous les jours, je pense à écrire. Tous les jours, je me dis: avoir tellement écrit et ne plus avoir rien à dire.<div>Les élections municipales m'ennuient.</div><div>Les scandales me pèsent.</div><div>Le maire Tremblay me fait pitié. Terrible, non?</div><div>Labonté qui dit bye bye. C'est la vie!</div><div>Et Madame Harel...Je l'aimais bien madame Harel!</div><div>Collusion? La mafia? La quoi? Jé la conné pas! Jamas entendu. </div><div><br /></div><div>Et cette phrase de Bernard Émond: Nous ne vaincrons pas!</div><div>Faut aller voir son film, «La donation». Il le faut.</div><div><br /></div><div>Ah! oui! La grippe. Se faire vacciner? Bien sûr. Je ne sais pas vous, mais moi, oui. Peut-être que cette fois-ci on va se planter, mais faut se rappeler que le vaccin a quand même, au 20e siècle du moins, sauvé l'humanité et l'homme de son propre naufrage: la tuberculose...la polio... et rajoutez à celà tous les trucs qu'on croit aujourd'hui bénin. Gamin, j'ai vu des copains cracher du sang dans leurs mouchoirs. À cette époque, ils étaient encore en tissus, pas en papier.</div><div><br /></div><div><br /></div><div>Sans la science, la vie serait-elle la même? Sans la science, la même espérance?</div><div><br /></div><div>Un mot sur le duel Foglia/Bombardier...Le baveux l'emporte sur la baveuse...Tellement qu'il lui enfile la bavette.</div><div><br /></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-78278656431346321242009-10-13T13:34:00.000-07:002009-10-13T14:11:29.800-07:00CE QU'ON EST, RIEN DE PLUS...J'écoute depuis quelques jours le nouvel album de Kevin Parent. <div>Je me laisse bercer; par son pays, par sa Gaspésie, par son imaginaire animalier, par son folk, par la plainte de son harmonica, par la simplicité country de ses textes. Il s'agit certes du meilleur de ses disques depuis «Pigeon d'argile». Une fois de plus, la preuve est faite: on est ce qu'on est, rien de plus...et c'est déjà beaucoup</div><div>C'est un garçon en douceur et en nuance, les deux pieds dans sa terre, dans la réalité, en dépit de certaines apparences.</div><div> Son accent? Quel accent?</div><div>Je l'entendais ce matin à la radio, chez Christiane. C'était une discussion sur la paternité. Ça m'a plu ce qu'il a dit. Un vrai papa. Quant à son fils, il est grand maintenant, pas tout à fait un homme, mais grand. Au fait, il n'était pas invité pour parler de famille et pourtant....</div><div>En gros, ça allait comme ceci: </div><div>«...Je vis un peu un deuil de la paternité; mon fils, y a 16 ans maintenant. Il découvre sa propre sexualité, sa propre autonomie, y a des 'tites cornes de chevreuils qui poussent...en gros ça se passe bien...mais je perds un peu le rapport charnel avec lui aujourd'hui...rien que je peux combler avec quelque chose d'aussi fort que quand il était plus jeune, quand je le prenais dans mes bras, que je le bécottais...y a de quoi de super beau là...mais quand la pilosité leur pogne et qu'y ont le goût des 'tites filles, c'est sûr que tu prends le siège d'en arrière...C'est correct...c'est beau...faut embrasser ça, encourager ça, mais y a quand même un vide...comment combler ce vide-là? Faire un autre enfant?...»</div><div><br /></div><div>Dites-moi, comment ne pas aimer ce gars? </div><div>Comment ne pas aimer un type qui écrit «Besoin d'amour» pour un chum qui sort des ténèbres? </div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-1536806819260596662009-10-10T08:34:00.000-07:002009-10-10T08:50:15.367-07:00QUELLE ADRESSE DITES-VOUS?Je ne suis pas nécessairement fan des thrillers , de Stephen King, ni même de Senecal, mais là... J'ai adoré «5150 rue des Ormes», ce premier roman de Senecal mis en scène par Éric Tessier. <div>Je n'ai pas eu peur, j'ai frémis. Pas à cause de l'horreur du sujet, des descriptions, du portrait d'une famille en apparence banale habitée, en fait, par le mal.</div><div>Non, j'ai frémis devant la qualité du jeu. Le duel Normand D'amour/Marc-André Grondin d'abord. Sonia Vachon qui enfin change d'univers, tellement qu'on ne peut faire autrement que de penser à Kathy Bates.</div><div>D'Amour? Qu'est-ce qui lui est arrivé? Il suffit qu'il mette le pied sur une scène (comme récemment dans la pièce de Tremblay) ou qu'il apparaisse à l'écran pour qu'on ne voie pratiquement que lui. Pour qu'il prenne toute la place. Pour que le personnage gomme le comédien.</div><div>Quelle adresse déjà? Ah! Oui! 5150 rue des Ormes...c'est là qu'habite Jacques Beaulieu, le dernier des Justes. Et derrière sa moustache se cache, vous verrez, le grand acteur.</div><div><br /></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-31786976509815535672009-10-07T13:55:00.001-07:002009-10-07T14:26:36.137-07:00Ma fille, mon enfant...Il y a longtemps que je ne vis plus sous le même toit qu'elle, que je ne partage plus mon quotidien avec elle. Elle est grande maintenant. Elle est une femme. <div>Or, elle est partie il y a quelques jours pour un long voyage. Ça me fait tout drôle. Tout drôle de pas lui parler quand l'envie m'en prend. Tout drôle de ne pas entendre le téléphone sonner, de ne pas entendre sa voix, sa bonne humeur.</div><div>Dieu sait qu'on en a fait des voyages. Déjà, toute petite. Sa maman, elle et moi, on partait. À trois mois, petite crevette, elle prenait son premier bain de mer. À neuf mois, elle a traversé l'atlantique. Et puis le Sud. Et l'Italie. Et les traversées en bateau. Et l'Amérique. Tantôt avec sa maman, tantôt avec moi, elle a roulé sa toute petite bosse. Ça n'a jamais cessé.</div><div> Mais c'est la première fois qu'on sera séparé si longtemps. Qu'elle verra du pays avec son amoureux. Délicieux Carlo! Il est le calme; elle est la tempête. Il est la douceur sensible. Elle est le feu. Ils se sont trouvés. J'espère qu'ils sauront se garder, se sauvegarder, s'aimer. S'aimer longtemps.</div><div>Et comme dans la chanson de Reggiani, un jour, nous évoquerons, un rire au coin des yeux, le chat ou le poisson qui partageait nos jeux, et nous épellerons les années de ton nom...J'espère que ce sera vos noms...plein de noms</div><div><br /></div><div><br /></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-12069884677567508252009-10-06T14:08:00.001-07:002009-10-06T14:58:22.316-07:00Que de choses...Ça s'est bousculé aux portillons pendant tout le mois de septembre. Ça m'a rappelé qu'écrire, ne serait-ce que quelques lignes ici et là, ça prend du temps, mais aussi de la volonté et peut-être même un peu de courage. N'aurais-je rien de tout ça?<div><br /></div><div>Il y a d'abord eu la fin de C'est bien meilleur le Matin, version estivale, et le retour de Je l'ai vu à la radio; les retrouvailles avec mes merveilleux camarades, haaa! Un bonheur! Et il y a eu l'accouchement de Six dans la Cité. Comme tous les accouchements, c'est un peu douloureux d'abord, mais un bonheur quand on voit enfin la tête du bébé. Et quel plaisir de se retrouver pour échanger. Ça serait encore plus agréable autour d'un bon repas. Question contenu, c'est à vous de juger...</div><div><br /></div><div>Quoi encore? Ah! Oui! le clown! Il est maintenant à bord de la station spatiale. Un trip écoeurant, j'en conviens. Mais je doute. Je doute de l'universalité de sa démarche. Pas de sa sincérité: juste de l'universalité. Je doute moins de sa mégalomanie. On n'érige pas un empire comme le sien dans l'humilité.</div><div> Je doute aussi de l'impact sur l'eau. Mais je doute moins du spectacle planétaire. Il est fort là-dedans, le clown. </div><div> Je me demande aussi ce que Gabriel, Bono, Garou et tous les autres viennent foutre dans cette galère. C'est beau l'amitié, non? Ce dont je ne doute absolument pas, par contre: le coup de pub. Le clown est, sans contredit, le roi du marketing et de la pub. Dans ce domaine, le clown n'est pas trsite.</div><div>Cela dit, ça serait quand même bien si l'aventure de ce Tintin au nez rouge donnait quelque chose. Un petit résultat. Si les enfants du Sahel avait moins soif, et du coup moins faim.</div><div><br /></div><div>Quoi aussi? La mort de Nelly Arcand. Je ne la connaissais pas. J'avais lu quelques un de ses bouquins, c'est tout: Putain, Folle... Je ne tripais pas outre mesure. Et là, le suicide!</div><div><br /></div><div>J'ai un problème avec le suicide. Pas avec la souffrance, mais avec la mort qu'on se donne. Je ne crois qu'il faille tenter d'expliquer ou comprendre cet acte irréparable. Je crois parfois qu'il faut rétablir l'interdit moral face au suicide. Oui, moral, je dis bien moral. La souffrance, elle, existe. Mais dans la mort qu'on se donne, il n'y a plus rien. Rien. Rien. Pas de souffrance, pas de joie, pas de peine, pas de création, pas de génie. Il ne reste rien. Rien. Plus de vie surtout.</div><div><br /></div><div>Et Falardeau? Foglia a tout dit. Il a dit, en tout cas, l'essentiel. Falardeau était un homme honnête. Lisez le chroniqueur sur ce sujet. </div><div>Falardeau est mort. Je l'aimais. J'ai pleuré. Je le pleure encore. </div><div><br /></div><div>Voilà, vite fait pour le mois de septembre. On est début octobre. </div><div><br /></div><div>À moto, bien couvert, l'automne est plus beau.</div><div><br /></div><div>Ah! oui! Dans la mort, il n'y a pas non plus l'automne...</div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-87284506321559497182009-10-03T07:28:00.000-07:002009-10-03T07:30:01.498-07:00Bientôt...Faudrait bien que je m'y remette! Bientôt...oui, bientôt.<div><br /><div>Disons que le début de saison a été un peu bousculé.</div></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-15615278596837832192009-08-29T07:17:00.000-07:002009-08-31T04:32:05.284-07:00LA TEMPÊTE...Ça souflle et il pisse à 60km/h, au moins. Les arbres sont pliés en deux et la mer serait noire comme l'enfer n'eussent été des rouleaux blancs qui lui faisaient une si jolie coiffure.<div><br /></div><div>Tiens, en voilà trois bien affairés qui prennent leur envol en planche à voile...<br /><div><br /></div><div>Ici, on parle de tempête tropicale. En fait, au départ, Kyle était de force 1. Or, les eaux froides du Maine ne refroidissent pas que les ardeurs des baigneurs, elles freinent aussi, en leur rafraîchissant les idées, la puissance des ouragans, ramenant ainsi Kyle un cran plus bas.</div><div><br /></div><div>Pendant ce temps à moins de 200 kilomètres d'ici, le gratin politique envahit l'Église où seront célébrées les funérailles de Ted. Évidemment, comme ça doit être cas chez nous, les télés beurrent épais sur le dernier des trois frères Kennedy.</div><div>Faut dire que leur vie s'y prête: un roman américain des 60 dernières années, des routes pavées de drames, de maladie, de tragédies, d'argent, d'assassinats, de douteux scandales à saveur sexuelle, des rapports ambigus avec Hollywood, de crash d'avion, de disparition en mer, de luttes politiques, surtout, qui ont changé la face d'une Amérique.</div><div><br /></div><div>Et les obsèques ont débuté.</div><div><br /></div><div>Pas beaucoup d'émotion affichée pendant cette cérémonie, pas beaucoup de larmes qui coulaient sur les joues des endeuillés. Peut-être que dans cette «aristocratie américaine», il est mal vu de pleurer; peut-être confond-on pleurs et faiblesse?</div><div><br /></div><div>Faut dire que côté «je t'en mets plein la vue», on n'avait pas lésiné: Yo-Yo Ma, Placido Domingo... Et que dire de la brochette de présidents. Au fait, en passant W. Bush, ahuri, mal aimé, détesté, avait l'air de se demander ce qu'il foutait là.</div><div><br /></div><div>Or, deux hommes ont permis à cette cérémonie d'outrepasser le stade des mondanités et des sermons empruntés: les deux fils du sénateurs, Teddy et Patrick. Ils ont parlé du père. Ils ont dit haut et fort l'amour qu'ils portaient à Ted, l'homme de famille, la voix parfois cassée, les yeux mouillés...Même s'ils ont réussi à nous faire sourire une fois ou deux, leur témoignage était triste. Triste parce que mis en perspective. Triste parce qu'ils ont levé le voile sur l'intimité, les repas en famille, le marin...Triste comme il est triste de perdre son papa. Et que sa vie a laissé place au vide. </div><div><br /></div><div><br /></div><div>Et ce soir, il pleut toujours sur la mer agitée même si le vent s'est un peu calmé. Du coup, les planchistes ont replié leurs ailes.</div><div><br /></div><div> </div><div><br /></div><div> </div></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-70697160613500453222009-08-28T14:16:00.000-07:002009-08-29T05:54:40.790-07:00THANKS TED...Aujourd'hui, j'ai roulé jusqu'à Boston. Ce «Thanks Ted from the people of Massachusset», clignotait sur la 95 à l'entrée de l'État.<div><br /></div><div>La ville sans dormir, n'était pas réveillée. Elle était gelée, encore sous le choc. Des visiteurs interchangeables tournaient autour de l'obélisque du Square de la Constitution, des fleurs étaient allongées à la grille du congrès, des journalistes, micro au poing, interviewaient des politiciens qui avaient probablement, vu la grisaille du tissu et la coupe de leur complet, le même tailleur.</div><div><br /></div><div>On a mangé des Sushi sur une terrasse à deux pas des fleurs et du dôme recouvert de feuilles d'or. Et puis on a cherché un hôtel sans succès. No vacancy.Rien de disponible. Après tout c'était une des dernières journées de ce dernier Kennedy dans son coin de pays. La sécurité invisible était toutefois palpable. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'un président vient rendre hommage à un sénateur inspirant.</div><div><br /></div><div>Comme on n'allait quand même pas dormir, moi sur le guidon, et fiston sur la selle, on est remonté vers le Maine.</div><div><br /></div><div>Ce soir, la mer est belle; grise, certes, mais plus belle et mieux taillée que les complets des congressmen... </div><div><br /></div><div><br /></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-12362935127499990102009-08-28T05:13:00.000-07:002009-08-29T05:57:49.310-07:00ÇA VOLE HAUT UN CERF-VOLANT...On a dormi. On s'est levé. On a mangé. Et on est allé à la plage. C'est pas les vacances, ça? Fait ni chaud ni froid, le vent fait son boulot. Il se charge de tempérer.<div><br /><div>Ce que j'ai fait? Rien,. J'ai posé mon cul dans le sable et j'ai regardé fiston faire voler son cerf-volant avec, dessus, une tête de mort, emblême des pirates. J'suis resté là un bon moment sans bouger, à me déplacer d'une fesse à l'autre, à observer les gens, les baleines échouées, les enfants...</div><div><br /></div><div>Ça monte vachement haut un cerf-volant, j'avais jamais vraiment fait attention. </div><div><br /></div><div> Et, las de voir mes semblables s'agiter, je me suis décidé à ouvrir le roman de Dany. Il me l'a offert au moment de sa dernière chronique estivale à «C'est bien meilleur le matin». </div><div><br /></div><div>Je vais m'ennuyer de Dany, de ses collaborations à «Je l'ai vu à la radio», de ses indignations, de sa façon de toujours parler de Borgès, de ses réflexions identitaires, de ses critiques impressionistes.</div><div><br /></div><div>Or, l'écrivain doit de temps en temps savoir quitter la table des médias pour voir le monde, penser, rêver. Je le comprends.</div><div><br /></div><div>Je m'ennuie déjà de mon frère. Alors, quand je m'ennuie trop, je le cherche et le trouve dans ses livres.</div><div><br /></div><div>Celui que je viens d'ouvrir et qui ne paraîtra que dans quelques jours, ce bouquin au titre et au traitement parfois graves, nous présente l'homme accompli qui parle de son père mort dans la solitude new-yorkaise, une solitude qui se vit seulement dans les grandes villes. </div><div><br /></div><div>Dany qui a toujours écrit sur les femmes de sa vie, sur sa mère, sur sa grand-mère, sur celles qu'il a aimées, le voici qu'il parle de celui qui, un jour, alors qu'il était encore petit, est parti. Le voici qu'il parle de l'absence. </div><div><br /></div><div>Les premières lignes donnent le ton:</div><div><br /></div><div>La nouvelle coupe la nuit en deux.</div><div>L'appel téléphonique fatal</div><div>que tout homme d'âge mûr</div><div>reçoit un jour.</div><div>Mon père vient de mourir.</div><div><br /></div><div>Il ne fallait que cela, ces quelques mots, guère plus. Sur le bord de cette mer froide, l'hameçon a traversé ma tête et mon coeur.</div><div><br /></div><div>Et on suit le héros pas à pas, ce héros qu'on sait être lui. Il parcourt la route de l'exil, celle de ce père journaliste, qui a fui un système, quitté famille, patrie et son île, pour une terre peu désirée et que tant d'autres ont tant qualifié de rêve américain. On a les rêves qu'on veut et la vie qu'on peut. Ce n'est pas de cela quil rêvait, Windsor. Et il est mort, tout seul, dans un appartement de Brooklyn.</div><div><br /></div><div>Cette mort du père, il faut bien aussi l'annoncer à la mère, mais cette fois, la nouvelle ne déchirera pas la nuit. Le personnage ira la porter, même mauvaise, jusqu'à elle, profitant de l'occasion et de l'acuité que procure le deuil, pour autopsier Port-au-Prince.</div><div><br /></div><div>Cet énigme du retour, c'est Laferrière, tout Laferrière, encore Laferrière; le Laferrière qui a lu Césaire à 15 ans; Le Laferrière qui marche, doucement, mais qui marche toujours. Le Laferrière de l'identité. Le Laferrière badin. Le Laferrière écrivain.</div><div><br /></div><div>La glace brûle</div><div>plus profondément</div><div>que le feu</div><div>mais l'herbe se souvient</div><div>de la caresse du soleil</div><div><br /></div><div>Les mots de Dany, finalement, vole plus haut que tous les cerf-volants...</div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-2824810303999237392009-08-27T04:44:00.000-07:002009-08-27T17:21:31.293-07:00LE JOUR DE LA MORT DU DERNIER DES KENNEDY...Le blog, on l'écrit pour soi ou pour les autres? Ça reste quand même LA question. S'il doit devenir l'arme du journaliste citoyen, c'est sans contredit pour autrui qu'on l'écrit. <div>Mais s'il est confidence, journal plus ou moins intime, récit de voyage, s'il n'est qu'une trace de nous-même et de notre petite vie, il est pour qui, le blog? Y a-t-il, là, pertinence?</div><div><br /></div><div>J'ai écrit sur ce doute à l'époque où j'étais chroniqueur dans un journal ce qui m'a attiré les foudres de bon nombre de bloggers. C'était une autre vie. N'empêche que je me pose toujours la question.</div><div><br /></div><div> • • •</div><div><div><br /></div><div>Tout ça pour dire que fiston et moi avons enfourché la moto et quitté la maison mercredi matin. Direction la côte Est américaine. On a bien dû rouler près de neuf heures, peut-être même un peu plus puisqu'on est arrivé à destination vers 20 heures. Une température idéale pendant tout le voyage; un ciel bleu tapissé de nuages pâles et vaporeux qui rendait le Vermont, cet État vert, encore plus vert.</div><div><br /></div><div>Un peu chiant quand même cette histoire récente de présentation de passeport à la douane. D'ailleurs, le douanier, même s'il avait l'air d'un enfant chanepan ou d'un jeune tueur-à-gage dans un film de série, avait l'assurance arrogante que lui conférait sa fonction voire son pouvoir. </div><div> </div><div>C'est ça vieillir finalement: réaliser, un jour, sans qu'on s'y attende, que les douaniers, les policiers, les joueurs de hockey...sont des gamins qui jouent aux hommes.</div><div><br /></div><div>Celà dit, il n'a quand même pas été trop chiant, monsieur l'agent. Vérification de papiers. Nuovo, va pour Nuovo. Petitclerc, va aussi pour Petitclerc. C'est quand même là qu'il m'a demandé qui était fiston. Pour faire vite et simple, j'ai répondu: mon fils. Devinant la perplexité dans son regard caché derrière ses Ray Ban, j'ai ajouté par souci de précision: le fils de ma femme.</div><div><br /></div><div>-Est-ce que vous avez une lettre qui vous donne l'autorisation de quitter le pays avec lui? qu'il m'a dit.</div><div><br /></div><div>Heureusement, on y avait pensé.</div><div><br /></div><div>Je lui ai donc présenté la fameuse lettre qu'il a fait semblant de décrypter puisqu'elle était écrite en français. Mais ce qui l'intéressait, c'était surtout la signature de la maman. Or, la maman s'appelle Yale. Double perplexité de monsieur le douanier. </div><div><br /></div><div>Alors, le beau-père: Nuovo. Le fiston: Petitclerc. Et la maman: Yale. </div><div><br /></div><div>Même en français une chatte y perd ses chatons, non? Imaginez un officier des douanes et de l'immigration... </div><div><br /></div><div>-Allez-y, roulez, a fait le gardien du temple américain qui n'avait de toute évidence pas envie de chercher dans cette litière-là.</div><div><br /></div><div>Au fait, le gigantesque drapeau qui marque l'entrée sur la terre de l'Oncle Sam était en berne. Le dernier des Kennedy était mort dans la nuit; et comme titre d'aujourd'hui les journaux: fin d'une dynastie.</div><div><br /></div><div> • • •</div><div><br /></div><div>Et on a avalé la 89. Bon, on ne l'a pas vraiment toute avalée; un petit bout seulement, jusqu'à Burlington, et après Montpelier, la capitale. On a longé en hauteur le majestueux lac Champlain sur lequel jadis naguère j'ai beaucoup navigué.<br /></div><div><br /></div><div>Et on a bifurqué vers la 302 . Laissant le Vermont derrière nous, on s'est enfoncé dans le New Hampshire, tout aussi verdoyant. En glissant sur la route qui longeait la rivière, j'ai eu l'impression qu'elle cherchait son lit pour, elle-aussi, s'y coucher.</div><div><br /></div><div>À Bethléem, pas d'enfants Jésus. Bizarre d'ailleurs ce Bethléem en plein milieu du New-Hampshire, pas très loin de Berlin et encore moins loin de Lisbon. Un village de villégiature où on croise régulièrement des résidents hassidiques de New-York ou d'Outremont. </div><div><br /></div><div>À chaque fois que j'y passe, je me demande comment ils ont déniché ce coin de pays, porte d'entrée des Twin Mountains et du majestueux Mont-Washington. C'est plus géant encore à moto. Comme si les montagnes en imposaient davantage. Comme si, telle la mer rouge, elles s'étaient ouvertes pour laisser passer un peuple.</div><div><br /></div><div>Putain, c'a quand même été long. Une longue balade parce qu'on a choisi la majesté de la petite route plutôt que le speed de l'autoroute. Or, une fois à North Conway, petite ville sortie directement d'un dessin animé, ça sentait déjà la mer. Pour qui bien sûr a un bon odorat et l'envie d'arriver au plus sacrant.</div><div><br /></div><div>Fiston m'a une fois de plus épaté. Ce n'est pas la première grande randonnée qu'on se tape ensemble, mais huit heures, neuf heures de moto «sans se plaindre» comme dans la chanson, c'est long longtemps. Et y a des limites à ce qu'un cul de 10 ans peut endurer sur une selle.</div><div><br /></div><div> Lui, il était tranquillement installé à l'arrière et il ne pipait mot. Jamais. Je le voyais dans mes rétroviseurs. Il rêvassait. Il jouait. Dans le vent, ses mains lui servaient de cerf-volants.</div><div><br /></div><div>-Qu'est-ce que t'aime tant dans la moto, garçon?</div><div><br /></div><div>-J'sais pas (à cet âge-là, ils croient toujours ne pas savoir, or ils savent très bien). C'est la liberté, je crois. On n'a pas de ceinture. Et pas besoin d'ouvrir les fenêtres parce qu'on a mal au coeur.</div><div><br /></div><div><br /></div></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-76103598728849394852009-08-17T13:16:00.000-07:002009-08-18T16:07:56.521-07:00LE GONDOLIER ET SA FIANCÉE Il pleut et il vente et il y a un avertissement d'orages violents. Pas tellement que ça me réjouisse, mais c'était inévitable. Depuis quelques jours, l'air n'était plus de l'air. L'air n'était qu'humidité. Maintenant, il pleut. Une pluie tropicale. Dix minutes; à peine de quoi déchirer la nappe de brouillard, rafraîchir l'atmosphère et permettre au soleil de réapparaître.<div>L'automne en été. Les Caraïbes à la fin aôut. Et l'hiver qui, un jour ou l'autre, se montrera le bout du nez; seule certitude. En fait, il y en a deux: la neige et la mort. Quel curieux pays!</div><div><br /></div><div> * * *</div><div><br /></div><div>Et dans quatre jours, je retourne à mon micro du samedi après neuf semaines au matin. Ça aussi, c'est un signe que l'été s'achève. Un peu comme la rentrée des classes finalement. Et je n'ai pas vu le temps passer, à la façon d'Aznavour.</div><div><br /></div><div>«Aux mille questions que se pose, mon esprit déjà perturbé, seule une réponse s'impose, je n'ai pas vu le temps passer».</div><div><br /></div><div>Bon signe, non? Mieux, beaucoup mieux que de traîner l'aube telle un boulet.</div><div><br /></div><div><br /></div><div> * * *</div><div><br /></div><div>Un été de mariage aussi: un en juin et un autre en août, comme pour ouvrir et fermer la saison des amours. </div><div><br /></div><div>Samedi, sous un soleil de plomb et un mercure qui frôlait les 33 degrés, nous avions été conviés sur le bord de la Rivière du Nord. C'est là qu'avait lieu la cérémonie. C'est l'endroit qu'avait choisi, après 17 ans de passion non dissimulée, Maurice et Sylvie pour unir leur destinée. Pas devant Dieu, seulement devant les hommes.</div><div><br /></div><div>On se serait cru un dimanche à la campagne. Toutefois, nous n'étions pas en 1912 comme dans un film de Bertrand Tavernier. L'ambiance champêtre, le plaisir simple, le bien-être. Il n'y avait personne, là, en cet après-midi, au crépuscule de sa vie. Il n'y avait personne-là, du moins en apparence, d'aigri.</div><div><br /></div><div>Et pendant qu'on attendait dans l'herbe et qu'on sirotait un petit blanc, on les a vus les nouveaux mariés. Ils remontaient la rivière. Pas en canot, ni en chaloupe. Non. Maurice, ce merveilleux fou romantique, cet artiste débridé, ce petit bonhomme qui aurait pu être un contemporain de Monnet, cet impressionniste qui voit la vie en tache de couleur (Croyez-moi, je pèse mes mots), ce Maurice, donc, avait construit au cours des dernières semaines, de ses mains caleuses, une gondole pour emmener sa bien-aimée et lui prêter serment d'éternité. Faut le faire.</div><div> </div><div>Une gondole, je vous dis, construite à partir de plans d'origine qu'il avait déniché je ne sais où. Une vraie gondole, toute noire, avec de la peinture d'or en guise de maquillage , une gondole au nez fier et hautain comme celles qui glissent sur les canaux vénitiens et qui passent sous les ponts où soupirent les amours . <br /></div><div><br /></div><div>Maurice était le gondolier et Sylvie, la princesse de la journée. Ils ont accosté au quai assemblé pour l'occasion; elle, étendue de son long dans une robe qu'il lui avait cousu de ses mêmes mains de charpentier. Il emmenait à bon port sa fiancée aux cheveux d'or. C'était la passion qui glissait sur l'eau. Et Mariano qui chantait la belle de Cadix aux yeux de velours, tchiki-tchiki-tchik aïe, aïe, aïe....</div><div><br /></div><div>Le notaire qui aurait très bien pu être un curé, les attendait. Nous étions tous là, membres de la famille, amis, enfants, sous les saules et les peupliers, prêts à témoigner d'une douce réalité.</div><div><br /></div><div>Ils se sont lus des mots du coeur, ont revu leur vie sur du papier noir sur blanc que la magie du moment avait relevé de couleurs.</div><div><br /></div><div>Et la soirée fut délicieuse, si douce; une soirée d'où émanaient des parfums d'herbe à peine humide, d'amitié et d'amours consacrées. </div><div><br /></div><div>C'était beau. C'était bon. Nous étions bien. Ce samedi soir, sur le bord de la Rivière du Nord, le bonheur avait choisi, un court moment, de s'arrêter.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><div><br /></div></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-63601412257710347032009-08-11T13:25:00.000-07:002009-08-16T13:34:40.480-07:00LE GÉANT AUX COURTES JAMBES...<div><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;">Quelle paresse! Aujourd'hui, je suis Africain, Haïtien peut-être; voilà, je suis Dany Laferrière, la couleur de la peau et le talent en moins. </span><br /><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;">Je déambule; lent, accablé par une trop rare chaleur. Alangui. Prêt à rêver; à tout, mais surtout à rien.</span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;"> Je suis pas à pas le chien Clovis qui grandit, par ailleurs, et j'attends qu'il se couche. Ce qui ne tarde pas. Et je me couche aussi. </span><br /><div><br /></div><br /><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;">Ça fait des jours que je me botte le cul pour écrire quelques lignes... Je ne dois pas botter assez fort.</span><br /><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;"></span><br /><br /><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;">Et v'là qu'aujourd'hui, il fait chaud, vraiment plus chaud qu'à l'ordinaire. Drôle de pays, l'été qu'on attend depuis le 21 juin est là, enfin. La cigale chante depuis quelques jours. Si, si, je l'entends. Nous sommes mi-août et elle chante. Or, on ne l'a pratiquement pas entendue de l'été. Il faisait trop froid, trop humide pour la cantatrice; déjà qu'elle est chauve, l'abondante pluie l'a rendu aphone.</span></div><br /><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;"></span> </div><br /><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;">Aujourd'hui, toutefois,, elle chantonne; comme si elle s'était soudainement souvenue des délires animaliers de Jean de La Fontaine et de sa fourmi. </span></div><br /><div><br /></div><br /><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;">«Vous chantiez? J'en suis fort aise et bien dansez maintenant». </span></div><br /><div><br /></div><br /><div><span class="Apple-style-span" style="font-size:large;"> Cigale, tu peux dormir tranquille. Vrai, la fourmi n'est pas prêteuse, mais nul besoin de quémander cette année. T'as pas bossé, mais t'as pas non plus beaucoup chanté.</span></div><br /><div> </div><br /><div> • • •</div><br /><div><br /></div><br /><div>C'est l'histoire d'un gamin à La Ronde ou d'un géant aux courtes jambes. </div><br /><div>Gamin rêvait du parc d'amusement comme tous les petits de son âge rêvent d'émotions fortes. On n'y échappe pas. Faut les y emmener au moins une fois chaque été. Le paradis des enfants est parfois l'enfer du parent.<br /></div><br /><div><br /></div><br /><div>Gamin, donc!</div><div><br /></div><div> C'était sa journée. Enfin. Les manèges l'attendaient, surtout le gros-là, l'immense devant lequel des centaines de kids comme lui faisaient la file. Un manège énorme, monstrueux. L'altitude d'abord, la lente ascension et l'interminable chute dans le vide à vitesse grand V. Une telle descente que ça vous chatouille le bas du ventre. Voyez, ce que je veux dire.</div><br /><div><br /></div><br /><div>C'est la première fois qu'il peut officiellement y grimper et enfin goûter à l'aventure. La première fois qu'il est assez grand. Il le sait parce qu'avant de s'enfoncer dans la longue queue qui le mènera là- haut, plus loin, Gamin a bien pris soin de se mesurer à l'étalon d'accès.</div><br /><div> </div><br /><div>-«Bon, a dit le gardien, tu peux passer».</div><br /><div> </div><br /><div>Gamin était si fier, si heureux. Et comme les autres, il s'est mis en ligne. Il était prêt à tout, même à attendre deux heures sous le soleil pour enfin grimper dans un des wagons du train de l'enfer.</div><br /><div> </div><br /><div>Avec son copain, Gamin a donc pris place. C'était bien sûr la cohue; les cris de joie, de nervosité, de peur. En s'assoyant dans le wagonnet, Gamin était enfin aux portes du plaisir. Vous savez, celui qui vous chatouille le bas du ventre. Il avait tant attendu. Tellement d'années.</div><div><br /></div><div>Comme il se doit, le préposé est passé de chariot en charito pour abaisser la barre de sécurité. Gamin et son copain frétillaient. L'employé a descendu la garde pour tout d'un coup, sans regret, ordonner à Gamin de sortir de son siège et de redescendre parce qu'il n'avait pas la taille nécessaire pour ces folles montagnes. </div><div><br /></div><div>Gamin ne comprenait rien. Il a rétorqué au responsable qu'il devait se tromper, qu'il s'était mesuré à l'étalon, en bas, avant de faire la file, avant d'attendre deux heures.</div><div><br /></div><div>Rien pour ébranler le mis-en-charge.</div><div><br /></div><div>-Non, tu n'as pas la taille; quand tu es assis, tes pieds ne touchent pas le sol.</div><div><br /></div><div>Gamin n'y comprenait toujours rien. Ça se bousculait dans sa petite tête. Comment se pouvait-il qu'en bas du long escalier, il était assez grand pour se lancer dans le vide et qu'ici, à deux pas du but, il était devenu trop petit.</div><div><br /></div><div>Inflexible, sans compassion pour Gamin qui, vous imaginez bien, réprimait ses larmes, le détenteur de petit pouvoir, tel un général sans coeur, a montré la sortie à Gamin qui, la tête basse, est redescendu, seul, beaucoup plus vite qu'il n'était monté, ne saisissant surtout pas qu'il avait un long torse et de courtes jambes. </div><div><br /></div><div>Comme quoi, même géant, on peut être petit. </div><div> </div><div><br /></div></div></div></div></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-79919435681304803142009-08-05T13:19:00.000-07:002009-08-05T14:44:52.362-07:00VROUM-VROUMJe n'ai rien contre la F1, mais ça ne me fait pas triper outre mesure. Voir des voitures qui tournent en rond ou presque m'ennuie un peu. Peut-être que si je pilotais...<div>Or, je ne pilote pas.</div><div>Je n'ai rien contre la F1, je le répète, mais j'en ai un peu contre les diktats de Bernie, ce vieil homme de 79 ans qui fait la pluie et le beau temps dans le monde de la course automobile.</div><div><br /></div><div>Oui... non... j'sais pas... j'm'entends pas avec Montréal, ni avec Legault, ni avec la Ville, Québec et Ottawa et patati et patata...</div><div><br /></div><div>Il fait suer tout le monde (surtout ceux qui aiment la course) pendant des mois, déménage le Grand Prix au bout de la planète; ça ne marche pas comme il le souhaite, le public en Turquie, par exemple, n'est surtout pas au rendez-vous...Et v'là-tu-pas Bernie qui tente rebelotte, se ramène et fait un appel du pied gros comme un bras à Montréal.</div><div><br /></div><div>Coquin et un peu baveux, il passe son message par la bande -la bande étant ici un journal spécialisé- annonce un retour de la F1 pour 2010 à Montréal et parle d'une entente de principe de sept ans entre lui et les négociateurs québécois, bla, bla, bla...</div><div><br /></div><div>J'sais pas si tout celà est vrai. D'ailleurs, je m'en fiche un peu. Ce qui m'emmerde: notre façon de ramper devant ce Andy Wahrol du vroum-croum en voulant donner l'impression qu'on est dans le coup.</div><div><br /></div><div>Évidemment, y a les retombées économiques pour Montréal, pour le Québec. Étrangement d'ailleurs, leur évaluation est passée, sans trop savoir comment, de 74 millions de dollars à quelque 100 millions. Bof! Je pige rien aux chiffres! Aux négociations non plus d'ailleurs.</div><div><br /></div><div>Ce que je sais, pas contre, c'est qu'il faut parfoir se tenir debout et que même le fric ne justifie pas qu'on se mette à lécher des bottes. Un peu de dignité, bordel!</div><div><br /></div><div><br /></div><div> </div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-48089872334117126032009-08-03T14:07:00.000-07:002009-08-03T15:14:35.520-07:00LA GUERRE, LA GUERRE PAS UNE RAISON POUR SE FAIRE MAL...Deux soldats de la base de Valcartier sont morts ce week-end. Soixante-quatorze en juillet. Un été meurtrier, comme dans le film de Becker. Cent-vingt-sept en tout depuis le début. Et quand on voit les commentaires comme celui publié ce matin à la Une du journal Le Devoir, quand on nous dit que le pire est à venir, on se demande quand tout ça va se terminer, si ça va, un jour, se terminer et surtout qu'est-ce qu'on fait là-bas? Vraiment. <div>Du bien? Je doute. La route est toujours trop courte quand la mort est au bout.<div>Le Canada prévoit un retrait en 2011. C'est loin 2011. </div><div><br /><div>Avez-vous vu la tête d'un des deux militaires qui a crevé samedi? Un enfant; 23 ans. Quelques heures avant de mourir, il a écrit un mot sur son blogue. Il lui restait deux mois de mission. Il avait hâte de rentrer au bercail. Raté. Plutôt qu'un rendez-vous avec une vie qui aurait bien pu être longue et belle, il a trouvé une mine sur son chemin. Si vous voulez, appelez-ça le destin. </div><div><br /></div><div>Quoi? Que dites-vous? Vaut mieux vivre un jour comme un lion que cent jours comme une brebis. Quel est le con qui a dit ça? Et encore faut-il savoir pourquoi. Au fait, le con, c'était Mussolini. Belle référence que celle d'un type qui a fini, pendu tête en bas, tel un cochon.</div><div><br /></div><div> Jordi Bonnet l'a gravé sur la murale du Grand Théâtre de Québec: «Vous êtes pas tannés de mourir bande de caves? C'est assez!»</div><div><br /></div><div>Est-ce que Péloquin est allé trop loin, trop fort? La phrase a fait scandale. Or, elle est restée dans les annales.</div><div><br /></div><div> Il est certain que le poète ne pensait ni à l'Afghanistan, ni aux soldats de Valcartier. On était en 1970. Ou bien était-ce 1969?</div><div><br /></div><div>Depuis, Pélo a beau avoir dérapé plus souvent qu'à son tour et, xénophobe plus souvent qu'autrement, il a quand même eu ce jour-là un trait de génie. </div><div><br /></div><div>Toujours est-il. Vous êtes pas tannés de voir mourir nos enfants, bande de caves? </div><div><br /></div><div>S'il faut choisir vraiment sa guerre, je préfère encore celle des boutons d'Yves Robert.</div><div><br /></div><div>Au fait, combien de jeunes soldats basés à Kandahar se disent aujourd'hui comme le Petit Gibus: «Si j'aurais su, j'aurais pas venu»</div><div><br /><br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/vec6u8ZuS54&hl=fr&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/vec6u8ZuS54&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /></div><div><br /></div><div><br /></div></div></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-33439107462107073282009-08-03T14:03:00.000-07:002009-08-03T14:07:06.540-07:00UN NOMFinalement, il s'appelle Clovis. Comme le premier roi de France. <div>Pourquoi? Aucune idée. Il a une gueule à s'appeler Clovis, je crois. C'est tout. Pour le roi, on repassera...</div><div><br /></div><div><br /></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-82219653686958264242009-07-29T14:02:00.001-07:002009-07-30T13:07:39.429-07:00Y MOUILLE!<div><span><span></span></span><span class="Apple-style-span" style=" ;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: medium;">Je crois qu'il essaie de s'habituer à ce nom de philosophe dont on l'a affublé. Socrate: le premier des philosophes occidentaux. Devrait-il en être flatté?</span></span><br /></div><div><br /></div><div>Bon d'accord, il était humble, Socrate. Humble et amoureux de la sagesse. Ça peut à la rigueur lui ressembler. Un petit côté guerrier aussi. C'a duré un moment. Un «discutailleux», un philosophe qui ne lâchait pas, jamais.</div><div><br /></div><div>S'il vous arrêtait dans une rue d'Athènes, par exemple, et qu'il se mettait à vous causer en vous bombardant de questionnements barbants, il semait le doute, inévitablement, comme le paysan, lui, sème, son blé. Et vous rentriez chez vous tout fucké.</div><div><br /></div><div>Pourquoi Socrate? À cause de sa gueule de sage? Va pour la gueule qui laisse croire qu'il réfléchit, mais sinon...</div><div><br /></div><div>En plus, ce philosophe qui n'a jamais écrit une seule ligne, mais qu'on dit être le premier philosophe occidental, a été condamné à mort par le tribunal populaire et condamné à boire la cigüe. Paraîtrait qu'il a été reconnu coupable de corrompre de jeunes gens, de jeunes esprits, de ne pas croire aux dieux.</div><div><br /></div><div>Il ne croyait pas, il doutait. Il doutait de tout sauf de sa mission de pousser les autres à douter.</div><div><br /></div><div>Aujourd'hui, on l'aurait qualifié de libre penseur. C'était une sorte de Bourgault qui a préféré la mort à la trahison de sa pensée. J'sais pas si, comme Socrate, Bourgault aurait choisi la mort? Probablement pas. Mais il n'a pas eu non plus à choisir entre boire la cigüe et renier sa pensée, lui.</div><div><br /></div><div><br /></div><div>Finalement, il avait compris pas mal de trucs, le philosophe. Déjà en refusant de croire aux dieux, préférant éclipser Zeus et ses copains pour leur substituer de nouvelles divinités, telles les Nuées qui faisaient, selon lui, tomber la pluie.</div><div><br /></div><div>Y avait-tu compris, vous pensez? Y en est-tu tombé de la pluie? Y mouille-tu à vot' goût?</div><div><br /></div><div>En tout cas, raz-le-bol les ondées, les averses, les orages?</div><div><br /></div><div>C'est pas Socrate qu'on aurait dû l'appeler, c'est Noë.</div><div><br /></div><div>D'ailleurs, petite précision, entre le moment où j'ai commencé à écrire ces lignes et la fin, il ne s'appelle plus Socrate. Ça va plus. Décision du conseil familial.</div><div><br /></div><div>Coooompliiiqué!</div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div> </div><div><br /></div><div><br /></div><div> </div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-3330214950799323112009-07-27T08:56:00.000-07:002009-07-29T16:35:48.787-07:00ME V'LÀ!Je suis arrivé à la maison 11 ans, jour pour jour, après l'aveu de Monica Lewinsky au procureur Kenneth Star. Ce jour-là, un peu obligée quand même, la stagiaire a reconnu, contre une garantie d'immunité, avoir aspiré la substantifique moelle du président Clinton.<div><br /><div>Bill, lui, deux jours plus tôt, avait déclaré à la presse, en regardant les caméras bien droit dans les yeux, qu'il n'avait pas eu de relations sexuelles avec cette femme. «I did not have sexual relations with that woman», avait-il dit.</div><div><br /></div><div>C'est donc entre le 26 et le 28 août 1998 qu'on a compris que la pipe et la baise étaient deux choses bien différentes.</div><div><br /></div><div>Ce que celà a à voir avec mon arrivée à la maison? Rien, c'est comme ça, c'est tout. C'est arrivé, ce jour-là. C'est arrivé près de chez vous.</div><div><br /></div><div>En fait, si je tiens à être totalement précis et transparent , sachez que j'ai mis la patte dans la maison du Chemin des Couleurs, le 27 août 2009 donc entre le 26 et le 28, à califourchon sur ces deux dates, ma foi, non sans importance.</div><div><br /></div><div>Pourquoi cette référence? Pourquoi pas? Cette histoire de cigare non consommé et de tache non nettoyée en vaut bien une autre. Et n'a-t-elle pas secouée de haut en bas l'Amérique jusqu'à ce qu'elle crache sa morale. </div><div><br /></div><div>Bon évidemment, j'aurais pu choisir autre chose. Par exemple, l'arrestation de ce monsieur Earl Jones qui comme ses petits copains Lacroix, Madoff et autres, a fraudé et floué ses pairs en les détroussant comme des bandits de grand chemin. Encore que les voyous ont souvent plus d'honneur et d'éthique dans le métier et sa pratique.</div><div><br /></div><div>À dire vrai, ce monsieur n'a pas été arrêté. Après avoir tenté la cavalle, il s'est rendu, d'abord chez son avocat et ensuite à la police. Plus sûr. Moins risqué en tout cas que de rencontrer seul, dans une ruelle, un type qu'il a salement entubé.</div><div><br /></div><div>Bizarre quand même tous ces cols blancs qui abusent de leurs frères humains, les appauvrissent et s'en fichent. J'suis content d'être un chien.</div><div><br /></div><div>Au fait, Je m'appelle Clovis. Un nom lourd à porter, j'en conviens, le nom d'un roi de France pour une bête comme moi, toute petite encore, mais qui deviendra grande ou plutôt grand. Oh! bien plus grand que vous ne le croyez.</div><div><br /></div><div> Jadis naguère, il y a très longtemps, à cause de ma taille, mes ancêtres chassaient le loup, l'élan et l'ours. Aujourd'hui, me direz-vous, ni l'élan ni l'ours et encore moins le loup ne courent les rues. Or, je suis toujours là. Les envahisseurs celtes m'ont emmené avec eux en Irlande. D'où ce nom «Irish Wolfhound». Appréciés pour leur courage et leur puissance, mes vieux ont même combattu les fauves dans l'arène de Rome sous le regard admiratif de l'empereur et de la plèbe. À cette époque on voyageait vachement. </div><div><br /><br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/JLgcHj24Wsk&hl=fr&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/JLgcHj24Wsk&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /><br /><br /></div><div> J'étais un guerrier , un imposant guerrier.</div><div><br /></div><div>C'est vrai, j'ai bien failli disparaître de la surface de la terre alors que disparaissait la noblesse d'Irlande. Eh! oui! J'ai une gueule de vagabond. J'suis pas très beau pour les uns, un peu bizarre pour d'autres. Un bum de bonne famille, quoi! Je suis à moi seul le jeans et le smoking, le voyou et l'élégance, la belle et le clochard. </div><div><br /></div><div>J'ai l'air de me vanter comme ça, mais je suis unique. Vraiment! Déjà, je suis le plus grand chien du monde. C'est pas rien. </div><div><br /></div><div> Combattre encore ? Pourquoi? Gentil géant, il me suffit de montrer le bout du nez plutôt que la pointe des dents. Docile, je ne suis pas servile. J'aime inconditionnellement. Qu'est-ce que vous voulez de plus?</div><div><br /></div><div>Comment je sais tout ça malgré mon tout jeune âge? C'est mon héritage. C'est mon bagage. </div><div><br /></div><div>Maintenant, attendez que je vous raconte la vie de mes maîtres; de curieux zigotos... </div><div><br /></div></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-50146285242785668712009-07-19T12:52:00.000-07:002009-07-19T14:11:31.136-07:00Le fameux petit pas...Dans quelques heures, ça fera 40 ans que Armstrong a mis le pied sur la lune en prononçant sa célèbre phrase.<div>Quarante ans! Ça fait un moment quand même! À part le symbole qu'en est-il resté? Quelques photos, le cliché de l'empreinte d'un pied, des images retravaillées, une mer de la tranquilité toujours aussi paisible, une mare lunaire témoignage d'un impact qui dût être assez costaud.</div><div><br /></div><div>Peut-être que la plaque signée par le président Nixon est toujours -là. Quant au drapeau américain, il n'a pas résisté au décollage de l'Aigle. </div><div>Le commandant de ce fameux Aigle, le module lunaire d'apollo 11, Edwin Aldrin, l'avait pourtant posé en douceur.</div><div><br /></div><div>Or, le premier choc n'a pas été l'allunissage, mais bien le déroulement de l'échelle qui, allez savoir comment, était trop courte. On va sur la lune, on se pose à peine à sept kilomètres du point prévu, mais on se gourre sur la longueur de l'échelle. Armstrong a donc sauté. </div><div><br /></div><div>Ses premiers mots ont donc probablement été quelque chose du genre: «What the fuck is that. I flew to the moon and now I have to jump; the lader is too short». </div><div>Évidemment, ça n'aurait pas été très correct.</div><div><br /></div><div>Je me suis toujours demandé d'ailleurs si la fameuse phrase, vous savez: «un petit pas pour l'homme...» était de lui ou plutôt d'un spécialiste en relations publiques de la NASA qui a sombré dans l'oubli.</div><div><br /></div><div>Il est arrivé des tas de trucs amusants pendant cette aventure. Bon, Neil Armstrong a été le premier à marcher sur la lune. D'accord. Il a parcouru, dit-on 250 mètres en deux heures trente environ.</div><div><br /></div><div>Mais Aldrin, lui, l'a suivi. Aldrin. L'histoire veut que, lui, ait été le premier à pisser là-haut. C'est pas rien, même dans une combinaison d'astronaute. Une petite pisse pour l'homme, mais une mer d'apaisement pour l'humanité. Il aurait pu dire ça, Aldrin. </div><div><br /><br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/znjEVqSmUSE&hl=fr&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/znjEVqSmUSE&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /></div><div>Et puis, ils sont remontés dans leur Aigle, avec des cailloux et des souvenirs dans les poches en espérant repartir peinards vers la terre. </div><div><br /></div><div>Au fait, dites-moi pourquoi on ne parle jamais du troisième mousquetaire, Michael Collins, le pilote du module de commande? Était-il une tache? Il a fait le voyage comme les autres après-tout, mais, non, il n'a pas marché sur la lune comme Tintin, Neil et les autres. Il est un peu passé dans le beurre, Collins. Tout ça pour ça et c'est ça qui est ça, comme le chante l'artiste.</div><div><br /></div><div>Les trucs amusants alors? Ah! Oui!</div><div><br /></div><div>Il restait seulement 16 secondes de carburant quand l'appareil s'est posé. Vrai. Le 21 juillet, une sonde soviétique <span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Luna 15</span> s'est effouaré sur la surface lunaire après je ne sais combien de révolutions. Z'avaient l'habitude des révolutions, les Soviets.</div><div><br /></div><div>Quoi encore? Au moment de repartir, Aldrin a cassé l'interrupteur permettant de démarrer l'appareil, heureusement qu'il avait un stylo pour enclencher le bouton poussoir. Vrai aussi.</div><div><br /></div><div>Toujours est-il que, dans quelques heures, ça fera 40 ans que l'Homme a marché sur la Lune. Quarante ans que Neil Armstrong a sauté en bas de son échelle.</div><div><br /></div><div>«Un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour l'humanité».</div><div><br /></div><div>Et si, en bon humain, à quelques semaines du plus grand Pop festival de l'histoire, à moins d'un mois de Woodstock où 300 000 hippies flyaient, Neil Armstrong avait juste dit:</div><div><br /></div><div>«Hey! man, it's fucking cool!» </div><div> </div><div><br /></div><div> </div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-6733653891114917122009-07-19T12:30:00.000-07:002009-07-19T12:52:47.052-07:00le goût...Y avait longtemps qu'on n'avait pas fait les magasins en famille. Ce week-end, on a passé quelques heures à fouiner. Une petite robe ici pour jeune fille, un chapeau-là pour jeune homme. Un pull peut-être? Non, pas un pull. Une cagoule alors?<div><br /></div><div> Et pour <span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Principessa</span>? Toujours un peu compliqué <span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Principessa?</span> Pas pour rien qu'elle s'appelle <span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Principessa?</span> Des baskets? Oui, des bleus? Merde pas la bonne taille! Compliqué les princesses, Hein? Des Converse sans lacets, alors? Elle n'aime pas. Ceux à carreaux?</div><div><br /></div><div>Et ç'a continué une bonne partie de l'après-midi. Jusqu'à ce que, prenant une vendeuse à témoin, <span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Principessa </span>fasse remarquer:</div><div><br /></div><div>-Ma fille dit que je n'ai pas de goût.</div><div><br /></div><div>Ce à quoi Béatrice a répondu avec tact et diplomatie :</div><div><br /></div><div>-Ben non, maman t'as du goût, t'es juste pas dans les bonnes années!</div><div><br /></div><div><br /></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-58095854096811091372009-07-17T17:33:00.000-07:002009-07-18T09:50:14.523-07:00Visa...Bizarre quand même cette histoire de visa réclamé par le gouvernement canadien pour les Mexicains et les ressortissants de la République Tchèque et tout particulièrement les Roms, les Romanichels, les gitans, les tziganes...appelez-les comme vous voulez.<div>Trop vite. Trop peu d'explications. </div><div>L'intérêt dans toute cette histoire...</div><div>Dans le cas de la République Tchèque: La réponse de l'Union Européenne qui songe à exiger un visa à tous les Canadiens voyageant dans les pays d'Europe. On laisse planer une folle menace.<br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/V6M2Bfpjbzk&hl=fr&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/V6M2Bfpjbzk&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div>Dans le cas du Mexique: exiger des diplomates et des politiques canadiens un visa pour entrer chez eux, mais pas de visa pour les touristes.</div><div>En d'autres mots, dans un cas comme dans l'autre, la réponse à une décision aussi rapide que irréfléchie du Canada: l'ironie et le cynisme.</div><div>Quelle belle arme contre la bêtise!</div><div>Heureusement qu'on n'est pas le 1er avril...</div><div><br /><br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/FjtDd_R9MSE&hl=fr&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/FjtDd_R9MSE&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-27954411464608219802009-07-14T13:30:00.000-07:002009-07-14T15:22:53.676-07:00MÉNAGERIE, LA SUITE...Si j'ai le moral? Bien sûr que j'ai le moral.<div><br /></div><div>L'hiver s'est terminé en mai, l'été n'est jamais vraiment arrivé. Depuis juin, les jours où la température est passée au-dessus de 28 degrés se comptent sur le bout des doigts. En juillet il est tombé 87mm de pluie, le record est de 91mm et nous ne sommes qu'à mi-mois.</div><div><br /></div><div> En week-end, il a tellement plu qu'un tronçon de l'autouroute s'est affaissé. La dernière fois que j'ai vu ça, c'était au Vénézuela près d'un bidon-ville juché à flanc de montagne. Ce matin quand j'ai quitté la maison à moto pour aller au boulot, le mercure était gelé à 5 degrés. Je vous rappelle au passage que cinq degrés de moins et il neige. Aujourd'hui, le journal La Presse fait sa Une peu encourageante sur l'été de merde que nous vivons. Et on dit que ça ne «s'amieutera» pas au cours des prochains jours.</div><div><br /><div>Si j'ai le moral? Ça plane pour moi. J'ai dit pour moi.</div><div><br /></div><div>Le chien Lupin, a les boules. Il est dehors, il flotte. Il rentre, il dort. Il fait la moquette qui n'a rien de coquette devant la porte en ayant l'air de se dire que ça va bien finir par passer. Quand il en marre, mais vraiment trop, il s'installe au salon, dans mon fauteuil, un verre de scotch dans une patte et un cigare à la gueule. Ça lui donne une contenance. </div><div><br /></div><div>Pendant ce temps, Che, le perroquet, regarde la pluie tomber à travers la porte-fenêtre de la cuisine en répétant ad nauseam «beau garçon, Che...beau garçon , Che...». Y a quelques variantes. Il appelle, par exemple, Lupin, désespérément. Lupin...Lupin...Et Lupin, lui, ne répond pas, bien sûr. Pôvre Che, il s'ennuie de sa forêt équatoriale, de Fidel et de son rêve révolutionnaire. </div><div>Tiens, en passant j'ai vu le film de Soderberg, hier, avec Benicio del Toro dans le rôle qu'aurait dû tenir mon perroquet. Ouf! J'adore le romantisme à la Guevara, mais honnêtement, j'ai trouvé l'exercice un peu laborieux. Et ce n'était que la première partie. Heureusement que mon Che à moi n'a rien vu tout celà sinon... Sinon, il se serait envolé pour la Bolivie, histoire d'y finir sa vie.</div><div><br /></div><div>Y a aussi Pépino, dans son coin. Pépino, c'est le cochon d'inde. Il aime bien Aznavour, Pépino. C'est l'artiste de la maison.</div><div> Alors, il chante:</div><div> «...Et moi dans mon coin, si je ne dis rien, je remarque toutes choses...et moi dans mon coin, je cache avec soin, cette angoisse qui m'étreint...»</div><div>Eh! oui!,c'est un angoissé comme bien des artistes, Pépino. Cela dit, quelqu'un peut-il me dire à quoi ça sert un cochon d'Inde. C'est vulnérable, inoffensif, ça couine de bonheur quand on lui offre une carotte, et ça chante.</div><div><br /></div><div>Patof, lui, c'est le monstre, le lézard, le Jim Morrison de la maison. Attendez que je retrouve le nom. C'est ça, un Euromastic du Mali, une sorte de bête préhistorique qui, dit-on, peut atteindre 60 cm. Godzilla, dans un aquarium qui se fait bronzer à la lampe chauffante toute la journée, qui dort sous une pierre, qui rampe dans le sable et qui bouffe de la salade et des criquets. Ne me demandez surtout pas ce qu'il pense. Il m'ignore. Quand l'envie lui prend de discuter, c'est toujours avec Béatrice, jamais avec moi. Je crois qu'il ne m'aime pas.</div><div><br /></div><div>Passons sur les poissons, restent les chats. Cléo et Bulle. En fait, au dire de la genèse: au commencement Dieu créa Cléo...</div><div>Bon, ça ne s'est pas tout à fait passé comme ça, mais plutôt ainsi. <span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Principessa, </span>un jour, est allé chercher je ne sais trop quoi à l'animalerie. Cléo, alors toute petite siamoise aux yeux d'un bleu à faire oublier la grisaille de l'hiver était là, seule, dans sa petite cage. Elle en est tombée amoureuse. Eh! oui! contre l'amour on ne peut rein faire. </div><div>De retour à la maison, <span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Principessa</span> et les enfants s'y sont mis. La vente sous pression a débuté: elle est belle, elle est petite, elle est mignonne, j'ai pas un animal à moi dans cette maison, et patati, et patata.</div><div>Alors vous croyez quoi? Que j'ai un coeur de pierre, Eh! bien non, vous saurez. Je suis donc allé chercher Cléo. Et on est devenu copain. Moi qui n'aimait pas particulièrement les chats, je me suis laissé séduire. Elle m'a adopté tout de suite et pris, je crois, pour sa mère. Elle me collait, me léchait, ronronnait, s'est mise à me suivre partout, à s'installer sur le coin de mon bureau pour me regarder écrire et enfin s'endormir, calmement, roulée en boule. Dans ces moments-là, je me dis que le bonheur doit ressembler un peu à cela. </div><div><br /></div><div>Et puis, une nuit, récemment, une de ces fameuses nuits de déluge, elle est sortie de la maison. Elle a disparu. On avait beau l'appeler, la journée, le soir, le matin. Rien. Pas de réponse. Et les jours passèrent. Et toujours pas de Cléo. </div><div><span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Principessa </span>était bien triste. Elle pleurait, se réveillait la nuit, convaincue d'entendre sa chatte. Elle ne parlait que d'elle. N'oubliez jamais: si contre l'amour on ne peut rien faire, sachez que plus l'amour est fort plus la rupture est cruelle.</div><div><br /></div><div>Après un un plus d'une semaine, convaincu que la nature avait eu raison de Cléo à jamais, pour éviter qu'elle ne sombre dans une profonde dépression, j'ai offert une autre petite siamoise à <span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Principessa. </span>Toute petite, jolie comme tout, un chaton qui en a dedans, qui court, qui ne maitrise pas encore très bien l'usage de ses griffes tant elle est petite, mais qui attaque Lupin de front à coup de pattes et de grognements. Bulle, c'est comme ça qu'elle s'appelle, se prend dans ces moments-là pour Bagheera, la panthère du Livre de la Jungle.</div><div><br /></div><div>Bref, tout ça pour vous dire, qu'il y a quelques jours, je fus tiré violemment de mon sommeil au milieu de la nuit. J'ai cru au drame, à l'incompréhensible, à l'inavouable tant le réveil avait été brutal. Et <span class="Apple-style-span" style="font-style: italic;">Principessa</span> qui pleurait. Eh! oui!, encore! Et qui répétait:</div><div><br /></div><div>- «Elle est revenue, elle est revenue»</div><div>-Qui ça?</div><div>-Cléo, elle est revenue.</div><div><br /></div><div>Ben, croyez-le ou non, après avoir traîné je ne sais où, après avoir affronté les monstres de la nuit, après avoir souffert de la faim (j'imagine) et pourquoi pas aussi de la soif, après avoir erré comme Moïse chassé d'Égypte, Cléo(pâtre) est revenue. Un peu sale, certes, et fatiguée.</div><div><br /></div><div>Et nous v'là maintenant pogné avec deux chattes, deux siamoises, qui étrangement, s'aiment, se lèchent et se pourlèchent.</div><div><br /></div><div> Bulle croit avoir retrouvé sa maman. Mignon. Quant à Cléo, digne comme une reine du Nil, elle veille sur nos pyramides.</div><div><br /></div><div> </div></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-22710703003327574612009-07-12T09:54:00.000-07:002009-07-12T11:43:22.760-07:00Ah! le sport!Un ancien quart-arrière, Steve McNair, est assassiné de quatre balles par sa maitresse. <div><br /></div><div>Un boxeur est tué, dit-on, par sa femme. </div><div><br /></div><div>Dangereux le sport! À moins que ce ne soit l'amour?</div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5746864830912832908.post-43806031712038273232009-07-12T09:40:00.004-07:002009-07-12T09:43:26.605-07:00UN LONG FLEUVE TRANQUILLE, OÙ ÇA?Attendez: aux dernières nouvelles, la femme d'Arturo Gatti serait accusée du meurtre de son mari?<div><br /></div><div>Ce bagarreur qui a affronté certains des plus grands pugilistes de la planète aurait succombé aux attaques d'une frêle jeune femme de 23 ans dont il était amoureux?</div><div><br /></div><div>Qui c'est qui a dit que la vie est un long fleuve tranquille? Et la mort alors?</div><div><br /></div><div><br /></div>nuovohttp://www.blogger.com/profile/12655511944644173763noreply@blogger.com0