mercredi 5 août 2009

VROUM-VROUM

Je n'ai rien contre la F1, mais ça ne me fait pas triper outre mesure. Voir des voitures qui tournent en rond ou presque m'ennuie un peu. Peut-être que si je pilotais...
Or, je ne pilote pas.
Je n'ai rien contre la F1, je le répète, mais j'en ai un peu contre les diktats de Bernie, ce vieil homme de 79 ans qui fait la pluie et le beau temps dans le monde de la course automobile.

Oui... non... j'sais pas... j'm'entends pas avec Montréal, ni avec Legault, ni avec la Ville, Québec et Ottawa et patati et patata...

Il fait suer tout le monde (surtout ceux qui aiment la course) pendant des mois, déménage le Grand Prix au bout de la planète; ça ne marche pas comme il le souhaite, le public en Turquie, par exemple, n'est surtout pas au rendez-vous...Et v'là-tu-pas Bernie qui tente rebelotte, se ramène et fait un appel du pied gros comme un bras à Montréal.

Coquin et un peu baveux, il passe son message par la bande -la bande étant ici un journal spécialisé- annonce un retour de la F1 pour 2010 à Montréal et parle d'une entente de principe de sept ans entre lui et les négociateurs québécois, bla, bla, bla...

J'sais pas si tout celà est vrai. D'ailleurs, je m'en fiche un peu. Ce qui m'emmerde: notre façon de ramper devant ce Andy Wahrol du vroum-croum en voulant donner l'impression qu'on est dans le coup.

Évidemment, y a les retombées économiques pour Montréal, pour le Québec. Étrangement d'ailleurs, leur évaluation est  passée, sans trop savoir comment, de 74 millions de dollars à quelque 100 millions. Bof! Je pige rien aux chiffres! Aux négociations non plus d'ailleurs.

Ce que je sais, pas contre, c'est qu'il faut parfoir se tenir debout et que même le fric ne justifie pas qu'on se mette à lécher des bottes. Un peu de dignité, bordel!