mercredi 1 juillet 2009

PUS CAPABLE!

Quelle date sommes-nous? Le 1er juillet dites-vous? Donc, l'été a commencé il y a une dizaine de jours; et  si je me souviens bien, il ne dure que trois mois.

Alors, on peux-tu, juste quelques semaines, arrêter de parler de hockey? On peux-tu? S'il-vous-plaît.

 Pus capable. 

Je sais, je sais, le repêchage... les joueurs autonomes... Hossa à Chicago, les frères Sedin à Vancouver, Spacek chez le Canadien...
On n'avait pas encore fini de hameçonner le petit Leblanc vendredi dernier qu'on ouvrait déjà la chasse aux joueurs autonomes.

Après avoir pêché et chassé, qu'est-ce qu'on fait maintenant, on les bouffe?

Coudon', quand est-ce que ça s'arrête les transactions? 
Quand est-ce qu'on cesse de parler de hockey?
Quand me parlerez-vous de vos rosiers?

Heureusement que les Alouettes se sont décidés à  commencer à jouer pour vrai. Ça va changer le mal de place. Faut vraiment que j'en parle à mon collègue des sports, Jean-François Poirier pour qu'il m'arrange tout ça. 

Jean-François, rassurez-moi, je ne dois pas être seul, en juillet, à vouloir troquer mes patins pour des gougounes?

Et pis, entre vous et moi, il doit bien y avoir une course de voile en solitaire ou en équipage quelque part sur la planète.

 Ça nous ferait du bien un peu d'eau l'été, non? En tout cas, ça nous changerait de la glace.


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Un mot  sur Fauteux. Il n'était pas seulement un grand professionnel, un type au sens de l'humour prononcé ou un habitué du Paris. Pour l'avoir rencontré à maintes reprises, je peux vous assurer qu'il était par dessus tout un gentleman. 
Je le revois assis, le midi, dans son restaurant favori. Il avait l'air si fragile. Il était surtout si gentil.


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Un mot aussi sur cet album regroupant des artistes qui célèbrent les 30 ans du Festival de jazz.

 Je pourrais vous dire que la brochette est étonnante et elle l'est: Coeur de Pirate qui ose «Someone To Watch Over Me», ou Daniel Lavoie et «Send in the clowns», ou Lapointe et son «Fever» à lui, ou Marie-Mai, ou Ginette avec Oliver Jones, ou un vieux truc de Gerry Boulet avec Vic... 

Evidemment comme dans tous ces mariages, y en a   plus heureux que d'autres.






Or, vous connaissez mon allergie à Céline. Non, c'est pas vrai, pas à Céline...mon allergie plutôt à son répertoire. Parce que c'est difficile de ne pas reconnaître son talent.
 
Alors-là, créyez-moé, créyez-moé pas, j'ai adoré son interprétation de «Nature Boy». Ça remonte à 2002, me direz-vous. Ça change quoi? C'est beau, beau, beau: une voix magnifique, pas de gueulante, une chanson superbe.