dimanche 19 avril 2009

une oie blanche...encore

Un mot, juste un ou deux sur ce bouquin regroupant de courts textes blogués par Josée Blanchette.



J'ai du plaisir a la lire. Dans le Devoir, bien sûr, mais aussi ces courts textes publiés.



Simple, joli, touchant par moment. Elle écrit bien cette foutue oie blanche qui ne croit plus ni à son genre ni à sa couleur ni à sa longévité.

 Ces textes même courts sont porteurs; la lire c'est doux, c'est comme voguer sur l'eau. Elle parvient à trouver par moment l'équilibre parfait entre le vent, l'esquif et la mer, cet équilibre qui donne l'impression de pouvoir glisser à jamais .

J'aime son éclairage des choses par effet stylistique, son impudeur quand elle parle de ses amis, de son petit, de son ex, du suicide de son papa...Faut quoi? Du courage? Peut-être.

Et ces textes inédits, cette chanson en devenir, l'ode à la queue. J'aime cette fille, son nombril, sa plume...son esprit surtout.

Ah! la musique!

L'autre jour, Béatrice est arrivée à la maison avec cette phrase. 

Béatrice comme toutes les« bonnes petites filles» apprend le piano. Elle avait fait l'apprentissage d'un nouveau morceau signée par un compositeur que, de toute évidence, elle ne connaissait pas encore.

Alors, cette phrase?

Voilà, j'y arrive:


-Maman, j'ai appris un nouveau morceau. C'est beau, hein, «Bache»? (Bach) 


Oui, c'est beau «Bache».