jeudi 18 juin 2009

Deux, trois petites choses...

D'abord, merci à tous ceux qui m'ont donné quelques pistes pour accéder à une liste de blogues. J'y suis pas encore totalement arrivé, mais ça vient. Faudrait pondre un bouquin: Blogue pour les Nuls!
Et s'il faut un cobaye pour illustrer, j'en suis.

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Deuxio: J'ai été invité cette semaine à l'émission «Des kiwis et des hommes». La matinée était superbe. Une vraie journée d'été. J'étais un peu en avance, je me suis donc arrêté au Café Italia. Après tout, n'est-ce pas à deux enjambées du Marché Jean-Talon.
Je n'y étais pas allé depuis longtemps. Disons que ce n'est plus tellement mon circuit. Reste que le Café n'a pas changé, ni les odeurs, ni les types qui discutent au bar, ni ceux, plus vieux, retraités, qui refont le monde à table, qui parlent politique, qui s'engueulent et qui repartent, l'air de rien, en se disant: a domani. Et le lendemain, ça recommence.
Et puis, il y a toujours cette bellissima Signora derrière le bar. Elle est la preuve que Dieu existe et que ni la beauté ni la féminité n'ont d'âge.
On y sert encore un des meilleurs, sinon le meilleur café de la ville.  Certains prétendent que c'est l'eau. Bref,  à chaque fois que je m'arrête dans ce local aux allures modestes, je revoie mon enfance défiler sous mes yeux.
 Et quand j'y vais, comme si j'y étais, je revis ces dimanches matin. La promenade, le tour des Cafés: le Genova, celui dello Sporto et on atterrissait toujours au Café Italia. 
Toujours tous les deux seuls, lui grand, moi petit.  
Au lever déjà on se préparait. Après sa douche, papa s'habillait en costar, chemise blanche, cravate: une carte de mode, papa. Et moi, je me déguisais en petit homme prêt à le suivre dans sa randonnée dominicale. On n'allait pas à la messe, on préférait le bistro et le nectar de pêche. 
Au retour, il y avait toujours une halte à la pasticceria Alati, cette patisserie bien installée juste devant l'Église Notre-Dame-de-la-Défense et sa fresque du Duce au plafond. 
Papa achetait des gâteaux, des cannoli. Et après cette sortie d'hommes,  on rentrait tranquillement à la maison.
Je m'égare. Je voulais simplement vous dire que j'avais passé un excellent moment aux Kiwis, en compagnie de Francis Reddy et Boucar Diouf.  Le Marché Jean-Talon, lui, a beaucoup changé. Ce n'est plus celui de mon enfance, mais j'y aurais  passé la journée. J'ai adoré.
Aussi,  grosses bises à Francis et Boucar pour ce bon moment. Et n'allez pas croire, dans cette vie et dans ce métier si étrange parfois, les petits moments de bonheur ne sont pas si fréquents.

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Tertio: Je suis allé voir ce qu'on dit déjà être le film de l'été: «de père en flics» avec Michel Côté et Louis-José Houde. Je dis Côté et Houde, mais il y a aussi tout le bottin de l'UDA. J'ai rigolé. Voilà tout ce que je dirai pour le moment parce que le long métrage ne prend l'affiche que la semaine prochaine. On va pas brûler les punches quand même.
Une chose cependant, je ne sais pas qui a eu le flash, mais Michel et Louis-José pourraient vraiment être père et fils.  Ils se ressemblent. Deux comiques qui n'ont même pas besoin d'ouvrir la bouche.