mercredi 7 avril 2010

Chuttt!

Quand on n'a rien à dire ne faut-il pas fermer sa gueule?
Un jour j'aurai à dire...

vendredi 30 octobre 2009

Délire...

C'est fou ce délire autour de la vaccination. Je vous l'ai déjà dit, je me ferai vacciner. Sûr.

Le délire c'est pas ça. Le délire, c'est la tension qui grimpe, les bousculades à Saint-Eustache (déjà des bousculades), les vaccins qu'on n'arrivera pas à produire en nombre suffisant la semaine prochaine.
Le délire, c'est les médias qui courent comme des poules pas de tête.
Le délire, c'est de ne pas parvenir à avoir l'heure juste.
Le délire, c'est de ne pas arriver à rassurer la population. Or, c'est normal. Parce que le délire, c'est aussi que, dans nos sociétés privilégiées, on n'a pas l'habitude de sentir la menace planer.
Le délire, c'est la question: qui mène la barque? Les gouvernements?

C'est vrai que côté «système de santé», ils s'y connaissent vachement:) On est tranquille, alors!


lundi 26 octobre 2009

La question...

Tous les jours, je pense à écrire. Tous les jours, je me dis: avoir tellement écrit et ne plus avoir rien à dire.
Les élections municipales m'ennuient.
Les scandales me pèsent.
Le maire Tremblay me fait pitié. Terrible, non?
Labonté qui dit bye bye. C'est la vie!
Et Madame Harel...Je l'aimais bien madame Harel!
Collusion? La mafia? La quoi? Jé la conné pas! Jamas entendu.

Et cette phrase de Bernard Émond: Nous ne vaincrons pas!
Faut aller voir son film, «La donation». Il le faut.

Ah! oui! La grippe. Se faire vacciner? Bien sûr. Je ne sais pas vous, mais moi, oui. Peut-être que cette fois-ci on va se planter, mais faut se rappeler que le vaccin a quand même, au 20e siècle du moins, sauvé l'humanité et l'homme de son propre naufrage: la tuberculose...la polio... et rajoutez à celà tous les trucs qu'on croit aujourd'hui bénin. Gamin, j'ai vu des copains cracher du sang dans leurs mouchoirs. À cette époque, ils étaient encore en tissus, pas en papier.


Sans la science, la vie serait-elle la même? Sans la science, la même espérance?

Un mot sur le duel Foglia/Bombardier...Le baveux l'emporte sur la baveuse...Tellement qu'il lui enfile la bavette.

mardi 13 octobre 2009

CE QU'ON EST, RIEN DE PLUS...

J'écoute depuis quelques jours le nouvel album de Kevin Parent.
Je me laisse bercer; par son pays, par sa Gaspésie, par son imaginaire animalier, par son folk, par la plainte de son harmonica, par la simplicité country de ses textes. Il s'agit certes du meilleur de ses disques depuis «Pigeon d'argile». Une fois de plus, la preuve est faite: on est ce qu'on est, rien de plus...et c'est déjà beaucoup
C'est un garçon en douceur et en nuance, les deux pieds dans sa terre, dans la réalité, en dépit de certaines apparences.
Son accent? Quel accent?
Je l'entendais ce matin à la radio, chez Christiane. C'était une discussion sur la paternité. Ça m'a plu ce qu'il a dit. Un vrai papa. Quant à son fils, il est grand maintenant, pas tout à fait un homme, mais grand. Au fait, il n'était pas invité pour parler de famille et pourtant....
En gros, ça allait comme ceci:
«...Je vis un peu un deuil de la paternité; mon fils, y a 16 ans maintenant. Il découvre sa propre sexualité, sa propre autonomie, y a des 'tites cornes de chevreuils qui poussent...en gros ça se passe bien...mais je perds un peu le rapport charnel avec lui aujourd'hui...rien que je peux combler avec quelque chose d'aussi fort que quand il était plus jeune, quand je le prenais dans mes bras, que je le bécottais...y a de quoi de super beau là...mais quand la pilosité leur pogne et qu'y ont le goût des 'tites filles, c'est sûr que tu prends le siège d'en arrière...C'est correct...c'est beau...faut embrasser ça, encourager ça, mais y a quand même un vide...comment combler ce vide-là? Faire un autre enfant?...»

Dites-moi, comment ne pas aimer ce gars?
Comment ne pas aimer un type qui écrit «Besoin d'amour» pour un chum qui sort des ténèbres?

samedi 10 octobre 2009

QUELLE ADRESSE DITES-VOUS?

Je ne suis pas nécessairement fan des thrillers , de Stephen King, ni même de Senecal, mais là... J'ai adoré «5150 rue des Ormes», ce premier roman de Senecal mis en scène par Éric Tessier.
Je n'ai pas eu peur, j'ai frémis. Pas à cause de l'horreur du sujet, des descriptions, du portrait d'une famille en apparence banale habitée, en fait, par le mal.
Non, j'ai frémis devant la qualité du jeu. Le duel Normand D'amour/Marc-André Grondin d'abord. Sonia Vachon qui enfin change d'univers, tellement qu'on ne peut faire autrement que de penser à Kathy Bates.
D'Amour? Qu'est-ce qui lui est arrivé? Il suffit qu'il mette le pied sur une scène (comme récemment dans la pièce de Tremblay) ou qu'il apparaisse à l'écran pour qu'on ne voie pratiquement que lui. Pour qu'il prenne toute la place. Pour que le personnage gomme le comédien.
Quelle adresse déjà? Ah! Oui! 5150 rue des Ormes...c'est là qu'habite Jacques Beaulieu, le dernier des Justes. Et derrière sa moustache se cache, vous verrez, le grand acteur.

mercredi 7 octobre 2009

Ma fille, mon enfant...

Il y a longtemps que je ne vis plus sous le même toit qu'elle, que je ne partage plus mon quotidien avec elle. Elle est grande maintenant. Elle est une femme. 
Or, elle est partie il y a quelques jours pour un long voyage. Ça me fait tout drôle. Tout drôle de pas lui parler quand l'envie m'en prend. Tout drôle de ne pas entendre le téléphone sonner, de ne pas entendre sa voix, sa bonne humeur.
Dieu sait qu'on en a fait des voyages. Déjà,  toute petite. Sa maman, elle et moi, on partait. À trois mois, petite crevette, elle prenait son premier bain de mer. À neuf mois, elle a traversé l'atlantique. Et puis le Sud. Et l'Italie. Et les traversées en bateau. Et l'Amérique. Tantôt avec sa maman, tantôt avec moi, elle a roulé sa toute petite bosse. Ça n'a jamais cessé.
 Mais c'est la première fois qu'on sera séparé si longtemps. Qu'elle verra du pays avec son amoureux. Délicieux Carlo! Il est le calme; elle est la tempête. Il est la douceur sensible. Elle est le feu. Ils se sont trouvés. J'espère qu'ils sauront se garder, se sauvegarder, s'aimer. S'aimer longtemps.
Et comme dans la chanson de Reggiani, un jour, nous évoquerons, un rire au coin des yeux, le chat ou le poisson qui partageait nos jeux,  et nous épellerons les années de ton nom...J'espère que ce sera vos noms...plein de noms


mardi 6 octobre 2009

Que de choses...

Ça s'est bousculé aux portillons pendant tout le mois de septembre. Ça m'a rappelé qu'écrire, ne serait-ce que quelques lignes ici et là, ça prend du temps, mais aussi de la volonté et peut-être même un peu de courage. N'aurais-je rien de tout ça?

Il y a d'abord eu la fin de C'est bien meilleur le Matin, version estivale, et le retour de Je l'ai vu à la radio; les retrouvailles avec mes merveilleux camarades, haaa! Un bonheur! Et il y a eu l'accouchement de Six dans la Cité. Comme tous les accouchements, c'est un peu douloureux d'abord, mais un bonheur quand on voit enfin la tête du bébé. Et quel plaisir de se retrouver pour échanger. Ça serait encore plus agréable autour d'un bon repas. Question contenu, c'est à vous de juger...

Quoi encore? Ah! Oui! le clown! Il est maintenant à bord de la station spatiale. Un trip écoeurant, j'en conviens. Mais je doute. Je doute de l'universalité de sa démarche. Pas de sa sincérité: juste de l'universalité. Je doute moins de sa mégalomanie. On n'érige pas un empire comme le sien dans l'humilité.
Je doute aussi de l'impact sur l'eau. Mais je doute moins du spectacle planétaire. Il est fort là-dedans, le clown.
Je me demande aussi ce que Gabriel, Bono, Garou et tous les autres viennent foutre dans cette galère. C'est beau l'amitié, non? Ce dont je ne doute absolument pas, par contre: le coup de pub. Le clown est, sans contredit, le roi du marketing et de la pub. Dans ce domaine, le clown n'est pas trsite.
Cela dit, ça serait quand même bien si l'aventure de ce Tintin au nez rouge donnait quelque chose. Un petit résultat. Si les enfants du Sahel avait moins soif, et du coup moins faim.

Quoi aussi? La mort de Nelly Arcand. Je ne la connaissais pas. J'avais lu quelques un de ses bouquins, c'est tout: Putain, Folle... Je ne tripais pas outre mesure. Et là, le suicide!

J'ai un problème avec le suicide. Pas avec la souffrance, mais avec la mort qu'on se donne. Je ne crois qu'il faille tenter d'expliquer ou comprendre cet acte irréparable. Je crois parfois qu'il faut rétablir l'interdit moral face au suicide. Oui, moral, je dis bien moral. La souffrance, elle, existe. Mais dans la mort qu'on se donne, il n'y a plus rien. Rien. Rien. Pas de souffrance, pas de joie, pas de peine, pas de création, pas de génie. Il ne reste rien. Rien. Plus de vie surtout.

Et Falardeau? Foglia a tout dit. Il a dit, en tout cas, l'essentiel. Falardeau était un homme honnête. Lisez le chroniqueur sur ce sujet.
Falardeau est mort. Je l'aimais. J'ai pleuré. Je le pleure encore.

Voilà, vite fait pour le mois de septembre. On est début octobre.

À moto, bien couvert, l'automne est plus beau.

Ah! oui! Dans la mort, il n'y a pas non plus l'automne...